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"LA GALERE D'OBELIX" ?

astérix et obélix

 

Trente-six longs métrages dont "Astérix Et Obélix : Au Service De Sa Majesté" et "La Vérité Si Je Mens ! 3" sont menacés par la fermeture imminente des sociétés techniques du groupe Quinta Industries, chargées de leur post-production, a indiqué Dimanche, la Fédération des industries de cinéma.

 
"Nous avons procédé ces trois derniers jours à l'inventaire précis des films concernés et nous en avons identifié 36, dont douze en traitement immédiat dont la sortie est programmée dans les prochaines semaines et 24, dont le tournage est terminé et qui devaient entrer en post-production au cours du prochain trimestre", a déclaré à l'AFP Thierry de Segonzac, président de la Fédération qui regroupe tous les métiers techniques du cinéma et représente 180 entreprises environ. Dans cette dernière catégorie figurent "Astérix Et Obélix : Au Service De Sa Majesté" - ou "Astérix - God Save Brittania", de Laurent Tirard, avec Gérard Depardieu et Edouard Baer et tout le gratin du cinéma français (Catherine Deneuve, Valérie Lemercier, Fabrice Luchini, Dany Boon, Jean Rochefort ...) Tourné cet été en Irlande et en Hongrie, le film doit sortir à l'automne prochain.

 

Pour douze films, la sortie imminente risque d'être remise en cause: c'est notamment le cas du troisième volet de "La Vérité ...", de Thomas Gilou (le 1er février) ainsi que (le 4 janvier) "Une Nuit "de Philippe Lefebvre avec Roschdy Zem et Sara Forestier; "10 Jours En Or" de Nicolas Brossette avec Franck Dubosc (le 11), "Sport De Filles" de Patricia Mazuy avec Josiane Balasko, Marina Hands et Bruno Ganz (25 janvier). Sur la liste de M. de Segonzac figurent le film premier film de Sylvie Testud, "La Vie D'Une Autre" avec Juliette Binoche et Mathieu Kassovtiz et aussi les sketches très attendus sur l'adultère, "Infidèles", réalisés par Gilles Lellouche, Jean Dujardin, Fred Cavayé et Emmanuelle Bercot. Le groupe Quinta Industries, détenu majoritairement (83%) par l'homme d'affaires franco-tunisien Tarak Ben Ammar, spécialisé dans la post-production, a été placé jeudi en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine).

 

Cette décision pourrait entrer en vigueur alors que ces 36 films sont dans les ordinateurs des sociétés du groupe. La Fédération des Industries de cinéma, qui s'est chargée depuis jeudi de dresser l'inventaire précis des travaux en cours et des moyens nécessaires pour faire face à la situation, entend faire appel aux pouvoirs publics dès lundi matin pour réclamer leur soutien et proposer des solutions techniques, a annoncé M. de Segonzac.

 


Courtesy of AFP

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